jeudi 6 février 2014

Des vacances à Mendoza












¡Holà todos!

Hace mucho tiempo qu'on a pas publié sur le blog. La semaine dernière a commencé par une très courte virée à Valparaiso après 15h de voyage de bus super confo tout le long de la côte du Chili. ''Valpo'' comme les gens disent ici est une ville portuaire vraiment particulière: initialement, le port de Valparaiso était en fait le port de Santiago, la capitale du Chili. Lentement, les maisons se sont construites autour du port, à même les petites montagnes, sans respecter aucun plan urbain particulier. Le résultat? Un enchevêtrement de petites maisons multicolores, entrecoupées par des miliers de ruelles qui mènent nulle part ou qui sont coupées par des escaliers abruptes, le tout décoré de milliers de grafitis franchement artistiques.
Reste que dans tout ce chaos, la ville est vraiment belle, vraiment différente de toutes les autres grosses villes puantes d'Amérique du Sud (il n'en demeure pas moins que ça sent pas très bon à certains coins de rue). C'est surment ce qui attire les gens dans cette ville très romantique en bout de ligne. Le port est très grand, mais jamais autant que les bateaux GIGANTESQUES qu'on y a vu. Bref, vous comprendrez que dans le 18h qu'on avait là, on a uniquement fait le tour de la ville, LA chose à faire à Valpo. On a fini cette belle journée au Chili dans un resto péruvien où on a mangé de l 'arroz chaufa (riz chinois) et des crevettes de l'Équateur... quand on vous parlait de chaos et de non sens..!



Le lendemain, le 1er février, nous sommes partis pour 5 jours à Mendoza, la capitale du vin argentin (surtout du Malbec), où demeure une de mes bonnes amies du cégep, Rebekah, qui a épousé un Argentin, Tito, cet été. Nous avons été reçu comme des rois dans leur appartement tout nouvellement meublé, situé à quelques coins de rue du centre-ville. Mendoza est une ville super sympathique, une ville où c'est le fun de VIVRE. Comme elle a une grande histoire de tremblement de terre (elle fut détruite complètement en 1861), la ville a un plan d'urbanisme vraiment particulier: les rues sont super larges, il y a plusieurs Plaza et parcs pour se rassembler en cas de tremblement de terre et ne pas être pris sous les décombres, la plupart des bâtiments n'ont pas beaucoup d'étages et finalement, comme la région est super arride (ce qui fait du vin aussssssi bon!), TOUTES les rues sont bordées d'arbres pour garantir un peu de fraîcheur, malgré le 35 degrés.


Rebekah et Tito nous attendaient avec une liste d'activités super chouettes pour notre séjour. Nous avons donc débuté le tout par une grosse journée de travail (not!) dans les thermales (bains thermaux) de Cacheuta, situés au coeur de la cordillière des Andes (ce qui veut dire à peine 45 min d'auto, c'est l'fun de même!) où on a pu détendre nos pauvres petits corps meurtris de tant de voyagement et montrer notre beau bronzage de randonneur. Sérieusement, une journée complète de détente, ça a vraiment fait du bien et ça nous a permis de discuter d'une fouleee de chose, en espagnol, en anglais et en français.


Le lendemain, Rebekah a mis son chapeau de guide touristique et nous a fait découvrir les confins de la ville, les magasins, le marché central et les grandes artères. Histoire de rester dans la thématique trilingue, Rebekah et Tito nous ont fait une super poutine (yé!) avec de la vraie sauce brune Saint-Hubert. Ensuite, nous avons fait la siesta, ce qui a permit à Philippe de se réconcillier avec le fait qu'en Argentine tout ferme entre 14h et 17h. Finalement, il a bien apprécié la chose.


Nous sommes ensuite partis pour le Parc San Martin, un immmmmmense parc Lafontaine avec une belle p'tite montagne qui permet d'apprécier une super vue sur la ville, toute verte dans le désert de la région.


Nous avons finis cette journée par un maté et cookies (trilingue, on vous le dit!) dans le parc avant de revenir à l'appart pour souper à... 11h30 pm! Décidement, on s'habitue au rythme de vie argentin!







Le jour suivant, après de succulentes milanesa de pollo (genre poulet panné) homade par Tito, nous sommes allés visiter les vignobles de la région. Nous avons visité le vignoble qui fait le vin San Felipe (Philippe était content) avec son gros musée d'histoire et une petite dégustation des produits.






Nous avons aussi visité une fabrique d'huile d'olive et de vinaigre balsamique. On a appris pleiiiin de choses comme par exemple que les Oliviers (mais pas les Paré-Labrosse) vivent 2000 ans et peuvent produire de l'huile pendant plus de 500 ans! Les produits étaient encore une fois délicieux et c'est le ventre bien rempli que nous nous sommes dirigés vers notre 3e destination, une dégustation complète de toute la gamme de produit d'un vignoble français. Cela nous a permis de goûter toute sorte de vins, des vins jeunes au vins de  reserva grande(qui se vendent une grosse centaine de dollars ici) en passant par les vins de luxe..bouchonnés! Bref, une super après-midi qui s'est conclue avec un souper ''typiquement québécois'' préparé par Philippe et moi: un gros cari de légumes et lentilles...!




Pour notre dernière journée à Mendoza, nous sommes allés à Portilleros, un lac créé suite à l'innondation de terres à cause d'un barrage. Le site, entouré de montagnes brun-rouge avec le lac turquoise avait de quoi faire rêver. C'était donc l'endroit parfait pour se balader le long du lac, faire un pique-nique et monter une petite montagne pour profiter au maximum de la vue. Une belle journée au gros soleil qui nous a fait gagner encore plus de couleur (Philippe n'a plus de coups de soleil, yé!..mais on ne parlera pas de moi..). Nous avons fini cette belle journée par une dernière visite à l'épicerie (il faut vous dire que nous faisons aussi du tourisme d'épicerie, une activité très sérieuse où nous apprécions les différentes épiceries et leurs différents produits de consommation) histoire de faire la provision de produits exotiques genre du ketchup HELLMAN'S (j'vous juuuure que c'est bon!).




 C'est le coeur rempli d'émotions que nous nous sommes quités au terminal. À tous ceux qui connaissent Rebekah, je vous garantis qu'elle est excessivement heureuse et comblée à Mendoza, une ville géniale et qu'elle et Tito sont fulll un cute-couple de jeunes mariés :) Vraiment vraiment, ''nono, gracias a vos por todo''



Nous sommes finalement arrivés à Santiago ce matin (à 5h15!) et nous profiterons de la ville avant notre envol pour Montréal demain soir. Il s'agit donc de notre dernière entrée de blog (à moins qu'on fasse un spécial hors série à notre retour à Montréal pour les vidéos). Merci de nous avoir suivi, on a vraiment adoré écrire et vous donner des nouvelles. Cétait génial de partager tout ça avec vous!

À (très..trop?) bientôt!
Christine et Philippe xxx

jeudi 30 janvier 2014

Escapade germanique à Puerto Varas

Guten Tag!

Nous sommes présentement à Puerto Varas, une petite ville en bordure du lac Llanquihue, sur la côte du Chili, près de Puerto Montt. Saviez-vous que le Chili avait certaines régions colonisées par les Allemands? Nous, on ne le savait pas, mais depuis 3 jours ici, c'est assez clair. Avec des auberges qui s'appellent Hostel Dresden  et des annonces de kuchen de queso à tous les coins de rues, on comprend rapidement que ce petit coin du pays est vraiment un mélange allemano-chilien... tout comme la petite auberge parfaite dans laquelle nous demeurons depuis deux jours, La Casa Azul (la maison bleue)
. Il faut ABSOLUMENT EN PARLER: pour un dérisoire ''même pas 20 piasses'' la nuit, on a droit à un dortoire paisible, une cuisine 3x grande comme celle de l'appart, une déco tout en bois rond et un super-jardin de p'tits bonzaïs/ poissons japonnais. C'est vraiment cool comme place et après toutes les auberges-jeunesse de party qu'on a fait, l'ambiance zen-bonzaï fait franchement du bien!

Donc après notre séjour de hippie à el Bolsón en Argentine, nous sommes revenus à Bariloche le temps d'une nuit, dans une auberge super chouette (qu'on avait réservée 4 jours avant, on se fera pas avoir deux fois) qui devient une antre de festivités éthyliques le soir venu, au grand malheur de notre sommeil. Le lendemain, alors qu'on se levait à 6h30 pour aller Chili, on a eu droit a un sublime levé de soleil tout rose pour nous encourager à sortir du lit. Ensuite, 8 agréables heures d'autobus ont suivies, où nous avons pu pratiquer notre activité favorite du moment: les dodos assis. On développe vraiment de bonnes techniques, en équipe ou en solo et on vous fera des démonstrations à notre retour si ça vous intéresse. Bref, on a finit par arriver à Puerto Montt pour ensuite aboutir ici, à Puerto Varas (genre un peu comme Laval-Blainville en p'tit collectivó (bus sud américain) ). On a pu profiter du village et du bord du lac (très grand) qui nous offrait une superbe vue sur le volcan Orsono. On ne peut passer sous le silence un achat important: notre
plus beau souvenir de voyage! On s'est acheté des petits vélo gossés en fil d'étain par un Français (un autre!) qui vit en Amérique du sud depuis tellement longtemps qu'il ne sait pu compléter ses phrases en français. On a fait écrire nos noms, on était fous de joie, comme si on avait 5 ans. Avec Gustave, ça fait tout un mix!

Puis hier, GROSSE JOURNÉE. On s'est levés supeeer tôt pour prendre le premier collectivó pour le Parc National Vincente Pérez Rosales, le plus vieux Parc du Chili, bourré de volcans. Encore une fois, on était partis avec de grandes ambitions, dans tout ce paysage volcanique: allez voir le mirador du volcan et du lac, passer dans la forêt d'alerces (des vieuuux arbres immenses) et revenir se baigner à la plage. Cependant, je me suis fait avoir encore une fois par les côtes (genre monter une montagne de sable volcanique sous le soleil tapant qui me faisait sentir comme un popsicle sul trottoir en plein juillet) et Philippe Jedi Cambron n'a pu rassembler la force nécessaire pour me pousser jusqu'en haut. Bref, on s'est arrêter à quelque chose qui ressemblait à un mirador, on a pris 2-3 photos et on est resdescendus vers la forêt d'alerces. Bon, là faut dire quelque chose aussi: en Patagonie, ya des mouches, mais des BOEUF-MOUCHE genre grosse comme mon pouce qui te
tourne autour et se ploggue dans tes lunettes dans un bizzzzzz infernal. Et quand tu parviens à en tuer une (elles sont particulièrement résistante du côté du Chili), 2-3 autres reviennent à la charge!Heureusement Philippe a fait beaucoup de karaté dans sa vie et il a su les anéantir au fur et à mesure. Puis les arbres dans tout ça? Bah, vraiment pas ce à quoi on s'attendait, tout petits et rabougris. C'est plutôt sur le chemin du
retour qu'on est passé dans une forêt hyper dense, genre la jungle qu'on a pu vraiment voir de beaux et gros
partis avec de grandes ambitions, dans tout ce paysage volcanique: allez voir le mirador du volcan et du lac, passer dans la forêt dalerces. À n'y rien comprendre! Finalement, sans trop savoir comment, on a finit par marcher sur le bord de la plage pour les 3 derniers km au grand bonheur de nos mollets déjà meurtris...



Alors qu'on pensait revenir tout doucement vers Puerto Varas, faire une sieste, prendre une douche, se sécher les cheveux AU SÉCHOIR (OHHHH MY GOD ouiiiiii!), d'autres aventures nous attendait. Notre petit collectivó, déjà agonisant à notre départ du Parc a rendu l'âme sur un dos d'âne à quelques 2 km de la ville, sur le bord du lac. Alors que le bedonnant chauffeur se glissait en dessous (et ça passait juuuuuste), on a décidé de revenir à pied jusqu'à l'auberge. ET QUELLE BONNE DÉCISION! Alors qu'on marchait en regardant les Chiliens se baigner dans le lac (aucun commentaire sur leur style de nage), on a apperçu de l'autre côté de la rue... nos amis Français de Bariloche (dont on a parlé dans le dernier blog), Lorraine et Mathieu!!! Après cette journée suante et exténuante, c'était franchement une belle surprise, pourtant tellement improbable, que de les revoir, ici, à Puerto Varas. On a rapidement pris de leurs nouvelles tout en sourire, échangé la bise (1x en Amérique du Sud, 2x au Québec, 3x en France... on était mélangés!) et on s'est souhaité une bonne fin de voyage, puisqu'ils partaient camper dans le Parc national.

On a fait un petit stop dans un café le temps de faire goûter des humitas à Philippe (une pâte de maïs et farine au beurre cuit dans une feuille de blé d'inde) et nous sommes revenus nous laver (il était temps!) dans notre paradisiaque auberge. La soirée s'est conclue avec des fruits de mer et du bons pisco sour, avant un dodo vraiment mérité!

Et bon, aujourd'hui, c'est notre première journée de pluie du voyage (pas mal de pluie!).  Comme on a déjà fait pas mal le tour de Puerto Varas, on a décidé d'aller voir Fruttillar, une petite ville pas trop loin (genre partir de Blainville aller à Rosemère en bus). On a pu s'ensevelir d'artisanat, de publicité de kuchen et de trucs allemands encore une fois et apprécier une autre petit village cute au bord du grooos lac Llanquihue.

Nous sommes maintenant de retour à l'auberg puisque nous partons cette nuit pour Valparaiso, le temps d'une escale de 18h avant de filler tout droit à Mendoza pour un gros 5 jours. Nous aurons la chance de loger chez mon amie Rebekah et on est bien excités de s'y rendre!

On doit maintenant vous laisser, on a un gros morceaux de gâteau au fromage au maracuya (fruits de la passion) qui nous attend en bas. Ouais, c'est vraiment pas facile ici... :)

On vous redonne des nouvelles de Mendoza!

Christine et Philippe xxx

lundi 27 janvier 2014

''No hay lugar''



Bon matin!

Depuis notre départ de El Chaltén et du Fitz Roy, nous avons été pas mal occupés. Tout d'abord, nous sommes revenus à El Calafate, une petite ville nichée au milieu de NULLE PART (genre entouré de montagnes de terre, mais bordée par le très grand lac turquoi Laguna Argentino). La ville super touristique ne vit que d'un seul attrait, le glacier Perito Moreno, un gigantesque glacier qui fait partie du Brazo Hielo Sur, une immense chaîne de glacier dont font entre autre partie ceux que l'on a vu à El Chatén. Bref, la ville en tant que telle n'est pas très agréable: tout est dispendieux, les shops de souvenirs se succédent les unes après les autres avec les mêmes nananes bien que ce soit toujours '' ma femme qui peint ces poteries'' ou encore ''mon grand-père qui gosse ces guitares à mains nues avec son chalumeaux''. Vous voyez le genre..

MAIS LE GLACIER. Wow! Nous avons hésité à y aller un peu, principalement pour le coût, mais heureusement que nous y sommes allés. Il s'agit d'un glacier de lac, mesurant à son plus large 5 km de long (c'est LONG ça), genre 60m de haut et 14 km de profondeur. Le site est bien aménagé: une série de passerrelles à plusieurs niveaux qui te permet de voir le glacier dans toute sa splendeur sous différents angles. Tu peux aussi te balader en bateau devant, mais le chemin de passerelle à lui seul est amplement suffisant. Et les sons qu'il fait.. c'est incroyable: il avance rapidement alors de gros morceaux de glace se détachent et tombent dans l'eau en faisant un bruit de fin du monde. C'est franchement quelque chose et c'est très difficile de trouver une photo qui lui rend justice. Fait cocasse à noter: on a même pris le temps de nourir un
petit oiseau avec..une empenadas à la viande! C'est Perry la perruche qui serait jaloux.

De retour à notre camping (cette fois nous logions dans le camping de la fraternité des policier.. yé!), Philippe en a profité pour travailler ses skills de asador argentino (BBQ argentin). Résultat: des super steak au chimichurri et une pelleté de légumes grillés.

Ensuite, le lendemain, nous nous sommes envolés pour Bariloche. L'atterissage fut assez turbulent, mais une fois arrivés en ville, nous pensions pouvoir nous trouver du logement super-cute-super-le-fun facilement. WRONG. Toute la ville, genre toute toute toute la VILLE (et c'est une GRANDE ville) était pleine (ou il restait des chambres de luxe à 250$ la nuit) et affichait ''NO HAY LUGAR'' (il n'y a pas de place). C'est alors que nous sommes tombés sur un couple de Français, Lorraine et Mathieu, eux aussi à la recherche d'un endroit où dormir. Nous avons tous les 4 optés pour le camping à l'extérieur de la ville et ce fut ainsi, dans l'adversité, que nous nous furent nos premiers amis de voyage. 

Le lendemain, nous avons profité de la ville et avons planifiés nos jours suivants. Nous avons tout de même
fait un arrêt substanciel chez Mamoushka, les ''meilleurs chocolats d'Argentine''. On vous épargne le montant de la facture, mais ce magasin
rend honneur à cette ville connue pour son chocolat. Bariloche est une belle ville, avec des airs Autrichien-Allemand (des gros bâtiments en pierre et en bois) et des gros St-Bernard à chaque coin de rue pour prendre des photos touristes.



Nous avons passé notre deuxième et dernière journée à Bariloche à l'extérieur de la ville à faire du... VÉLO! Sur nos superbe bécane de montagne nous avons fait le tour d'un lac entouré de montagnes sur une route vraiment vraiment up and down. C'était super le fun, jusqu'à ce que, telle une grande cycliste du tour de France, je m'enrage contre les côtes un peu trop abrupte à mon goût. Heureusement, l'attitude druide-jedi de Philippe sut me ramener au calme et la journée fut
franchement superbe.

Finalement, nous avons pris l'autobus en direction de El Bolson, une ville réputée pour être hippie. Et en effet, la réputation ne vient pas de nulle part: le ratio dreads/habitants ici est impressionant, tout le monde porte des patalons puffy avec des motifs psychiadeliques et tous sont à la fois guitariste/artisant/cuisinierd'alimentsdouteux ou encore prophète.Errer sur la place centrale ici c'est un peu comme un perpétuel dimanche de mai aux tamtams du Mont-Royal. Bref, un mini village avec une vibe super le fun, au creux d'une vallée baignée par le soleil. 

C'est donc pleins de grande ambitions (plein de montagnes/sommets/rando heavy à faire à la sortie de la ville) que nous nous sommes faits entraînés dans le ''rythme de vie de El Bolson'' et nous n'avons... rien fait. En fait non, ce n'est pas vrai, on est allé voir différents points de vue sur la ville et avons profité de l'immense foire d'artisants originaux. Nous avons aussi décidé d'essayer un tenedor libre (un buffet) dans le but de retrouver la bédaine à Philippe (portée disparue depuis 2 semaines). Le resto n'ouvrait qu'à 21h00 (j'étais complètement désemparée), alors on a snacké au chips à saveur ''d'Agneau Patagonien (!)
. Le résultat du buffet fut un peu décevant et je possède un vidéo de Philippe qui, tenez vous bien, affirme qu'il N'A PLUS FAIM et qu'il ne FINIRA PAS SON ASSIETTE. Gros enjeux.

Nous retournons ce matin pour Bariloche puisque demain nous partons pour le Chili faire cette fois, vraiment vraiment de la rando.On est déjà à moins de deux semaines du retour, ça va vite. C'est le fun de voir qu'autant de gens nous lisent, ça donne le goût d'écire!

On vous redonne des nouvelles au Chili (et peut-être un post vidéo entre-temps...mais c'est vraiment pas sur!)
¡Muchos besistos!

Christine, Philippe et Gustave

jeudi 23 janvier 2014

La patagonie sous le vent (viento, mucho viento)

*******On vient darriver a Bariloche, les dernies jours ont ete particuliers (histoire a venir), mais cette entre ede blogue avait ete ecrite le 20 janvier, apres le Fitz Roy. A ce moment la, internet dans le petit village ou nous etions ne nous permettait pas de mettre en ligne des images.******************


Nous revoila! nous avons reussi a obtenir un peu dinternet pour vous donner des nouvelles.

Nous sommes presentement a El Chalten, un village au pied du Fitz Roy qui vit essentiellement de la montagne.

Nous avons fait escale a El Calafate, une ville pas tres agreable, trop touristique a notre gout, mais nous y reviendrons plus tard puisque nous y retournons demain pour entre autre voir le galcier Perito Moreno.

A notre arrivee ici, nous avons trouve refuge chez Jesus ( lautre la, pas celui de Nazareth, prononciation : Rhe-zus) un sympatique ancien guide de montagne qui a maintenant une auberge, un band de musique et qui, comme side line, est porteur pour des expeditions.

Sans trop savoir ce quil y avait au bout, nous sommes partis vendredi apres-midi pour une ptite rando de 20 km au laguna Torre. Le chemin fut assez facile et au bout se trouvait le mythique Cerro Torre (a ce moment la on ne comprennait pas trop ce quil avait de legendaire) qui surplombait le lac et encore une fois un glacier. Le Cerro Torre porte aussi le surnom de la montagne ingrimpable parce quelle na jamais ete grimper en grimpe-libre (pour ceux qui savent cest quoi la difference entre la grimpe libre et la grimpe en artificiel). Gustave a tout de meme eu besoin de son baton de marche pour se rendre.

Le soir, un peu a limproviste, nous sommes aller voir un film de grimpe dans le gymnase de lecole primaire puisque tout le monde dans le village en parlait. Le village entier y etait, certains se sont fait refuser lentre puisque le gymnase etait plein a craquer. Le film intutule Cerro Torre relatait les tentatives du grimpeur nepalais David Lama (probablement pas le fils de Dalai, mais tibetain quand meme) de "free-climber" le Cerro Torre. Sa premiere tentative fut en 2009 et il y est finalement parvenu en 2012! Pour plus dinfo : http://www.imdb.com/title/tt2964324/



Le lendemain, nous sommes partis pour une expedition de 2 nuits pres du Fitz Roy, un montagne visible du "down-town" El Chalten. Avec un peu de EPO dans notre gruau, nous avons quasi-courru sur la monte vers le campement et puis jusquau point de vu sur le Cerro Fitz Roy et le Laguna de los Tres. Nous etions tres en forme!! Encore une fois, nous avons ete tres chanceux, la vue etait parfaite; aucun nuage et presque pas de vent!



Dimanche, nous etions plein de bonne volontee et voulions aller au Lago Electrico, encore une sortie dune vingtaine de kilometres. Par contre, le vent intense et la fatique des deux jours precedents ont eu raison de nous. Nous avons donc rebrousser chemin. Nous sommes neanmoins passe par le Glaciar Piedras Blancas a travers un champ de roches,  ce qui a donne la seule belle photo de la journee.De retour au campement, nous avons constater deux choses:
1- La tente etait remplie de poussiere que le vent a reussit a faire entrer sous le double-toit. Beau menage en perspective!
2- La grosseur de la derniere ampoule a Christine. Pour vrai, une image vaut mille maux.



Finalement, ce matin, nous voulions aller voir le laguna sucia. Nous avons rebrousser chemin pour une deuxieme fois. Le vent etait intense et le sentier sapprochait dun coup a de la grimpe (on aime bien lescalade, mais pas sans corde et avec des rafales a 100km/h). Nous sommes donc revenu a El Chalten ou nous allons souper au resto pour manger du Cordero Patagonico.Miam miam

Comme dit plus haut, demain nous retournons donc a El Calafate pour voir le glacier et nous prendrons lavions mercredi pour Bariloche.

Christine, Gustave et Philippe

mardi 14 janvier 2014

Trek à Torres del Paine



Salut tout le monde!

Alors on est de retour, après 5 jours, comme on l'espérait! Je ne sais pas qui d'entre vous a prié à ce point pour de la belle température, mais on a eu 4 jours de marche de temps PARFAIT, à un point tel que le soleil et la chaleur ont été un enjeux... et qu'on est revenu avec plein de petits coups de soleil!

Donc en gros, le trajet que nous avons fait correspond à un W où chaque pointe du W était un point de vue sur quelque chose de super beau (le glacier Grey- La Vallée Française- Les Tours). C'est plus simple si vous regardez une image:
Trajet

Pour suivre nos périeuses aventures, allons-y jour par jour:

Jour 1: Mirador des Tours, 17.1 KM
Pour se rendre au massif du parc, il faut faire un voyage de 2h d'autobus dans les plaines plates plates plates où le vent souffle fort (en fait, à ce moment on croyait que c'était ''FORT''..), puis tout d'un coup, au tournant d'une petite montagne, le Massif de Torres del Paine sort de nul part et BOUM! Tu l'as devant les yeux! Arrivé sur place on rencontre un couple de Français, pour faire changement, qui finissaient leur rando. Ils avaient pogné le mauvais temps et ne cessaient de répéter, ''mais aujourd'hui, il fait beau... mais aujourd'hui, il fait beau...'' Ils nous ont donc donné 2-3 conseils sur quoi faire en cas de température apocalyptique et nous sommes partis, avec nos sacs à dos suuuper lourds. Les premières montés furent un peu plus difficile que ce à quoi nous nous attendions... la montée entre les montagnes était malgré tout sublime et ça pansait (un peu) nos douleurs. Après environ 5-6h de marche, nous sommes arrivé à notre premier campement, juste à temps pour nous faire un super spaghetti aux brocolis et sauce blanche à la pancetta (allez savoir pourquoi nos sacs sont lourds!) qui fit la jalousie de tous les mangeux de nouilles Ramen du campement. Puisque les Tours (qui était l'objectif de cette première journée) sont très rarement dégagée, nous avons décidé d'aller au mirador (400 m plus haut!), le soir même, malgré le fait nous devions aussi y aller le lendemain matin. Nous avons eu la chance de les voir, emmitoufflées dans les nuages. Mais ce


n'était rien en comparaison de ce qui nous attendait le lendemain...

Jour 2: Campamento Italiano, 22.6 km
Le deuxieme jour a commence tot... tres tot. Nous nous sommes leve a 4h00 du matin pour aller voir le soleil se lever sur les tours. Tout au long de la montee on pouvait appercevoir les lueurs des lampes frontales de gens, comme si nous etions sur une expedition sur lEverest. Le ciel etait sans nuages et la vue magnifique. Alors que lon se preparait a descendre, des rayons de lumiere on eclaires les Tours. Le spectacle a ete magnifique. Meme Gustave a eu droit a sa photo! Par la suite, nous avons continuer la journee avec un gros 21km vers le campamento italiano.Le soleil plombait et meme si nous avons mis de la creme solaire plus dune fois dans la journee, nous avons bruler. Nous avons marche pendant un bon bout dans une espece de plaine avec arbustes qui poussent dans le sens du vent avec vue sur les lacs glaciers dun suberbe turquoise. Les fleurs degageaient un
parfum de miel. Mais malgre tout le beau paysage, ça na pas ete facile. De peine et de misere, nous sommes arrives au campement avec tout juste lenergie pour cusiner nos lentilles et pour monter la tente.

Jour 3: Vallée Française, 12, 8 km

Comme Christine avait des ampoules immenses sur les talons (j'ai eu la ''chance'' d'avoir 3 paires d'ampoules symétriques et synchronisées depuis le début du voyage..), nous avons prévu une petite journée. Nous avons monté dans la vallée Française qui nous donnait une vue à couper le souffle sur le glacier Français, les
Cornes et les Tours du Massif, une peu comme un melting pot de tout ce qui a de plus merveilleux dans ce parc, mais avec en plus... DU VENT. DU GROS VENT. Ensuite, nous sommes reparti en direction de notre dernier campement, Paine Grande. La marche était agréable, avec dans notre dos, le soleil puissant et le massif des Cornes. Nous avons traversé une forêt d'arbres brûlés: il y a 2-3 ans, un Américain a fait un feu dans un endroit interdit et il a fait flambé littéralement le tier des arbres du
Massif. Considérant les conditions extrême de vent, ce devait vraiment être l'horreur et le Parc en porte maintenant les cicatrices. Ça fait BEAUCOUP réfléchir, c'est d'une grande tristesse. Puis, arrivés au campement c'était tout un changement avec ce que nous avions fait depuis le début: un gros hotel de luxe avec un petit champs de tentes à gauche. Mais surtout, une vue magnifique sur le Cerro Torre (le plus haut sommet du massif) et les cornes. Et nous y restions 2 dodos! Nous avons passé cette soirée assis comme 2 pauvres à regarder et les gens revenir de
 leur rando complètement exténués, en nous rappelant de douloureux souvenirs!

Jour 4: Glacier Grey, 22 km
Malgré les ampoules, nous avons décidé d'aller voir le glacier Grey qui se situe à plus d'une dizaine de km dans le coeur du Massif. Ce matin là, nous avons aussi rencontré notre premier Québécois: c'était donc agréable de parler du bon vrai français! La marche pour se rendre au glacier était assez extrême, les 2/3 du trajet longeait le lac du glacier,
balayés par des vents EXCESSIVEMENT PUISSANTS (genre on pouvait à peine être debout parfois!), sur le bord de falaises assez escarpées... mais bon, on est quand même de retour, en vie et en un morceau! Finalement, la vue sur le glacier était peut-être la moins excitante de tout ce que nous avions vu jusqu'à présent, mais le trajet, pour ses conditions extrêmes en a valu la peine! À notre retour, le vent semblait nous avoir suivi: le champs de tente était balayé par le vent, à un point tel que certaines tentes ont brisées (mais pas la nôtre, merci
Josianne!)... Le personnel ne semblait étonnament pas vraiment inquiet par ces conditions. Ce doit être fréquent ici...

Finalement, aujourd'hui, puisque nous étions épuisés, nous avons décidé de ne pas marcher les 18 km de plat qui nous menaient à la sortie du Parc et faire comme pas mal tout le monde: PRENDRE LE CATAMARAN (yé!). Ça nous a permis de voir un joli arc-en-ciel...

Donc voila pour le récit de notre voyage (ouais c'était long!)...

On a de beaux vidéos qu'on voudrait vraiment mettre sur le blog, mais pour l'instant, ce n'est pas possible... on y travaille! Dans les jours à venir, on s'en va voir un immense Glacier à El Calafate et un autre trek autour du Mont Fitz Roy cette fois-ci..

Plein de belles choses à venir!

On vous embrasse!

Philippe et Christine xxx