jeudi 30 janvier 2014

Escapade germanique à Puerto Varas

Guten Tag!

Nous sommes présentement à Puerto Varas, une petite ville en bordure du lac Llanquihue, sur la côte du Chili, près de Puerto Montt. Saviez-vous que le Chili avait certaines régions colonisées par les Allemands? Nous, on ne le savait pas, mais depuis 3 jours ici, c'est assez clair. Avec des auberges qui s'appellent Hostel Dresden  et des annonces de kuchen de queso à tous les coins de rues, on comprend rapidement que ce petit coin du pays est vraiment un mélange allemano-chilien... tout comme la petite auberge parfaite dans laquelle nous demeurons depuis deux jours, La Casa Azul (la maison bleue)
. Il faut ABSOLUMENT EN PARLER: pour un dérisoire ''même pas 20 piasses'' la nuit, on a droit à un dortoire paisible, une cuisine 3x grande comme celle de l'appart, une déco tout en bois rond et un super-jardin de p'tits bonzaïs/ poissons japonnais. C'est vraiment cool comme place et après toutes les auberges-jeunesse de party qu'on a fait, l'ambiance zen-bonzaï fait franchement du bien!

Donc après notre séjour de hippie à el Bolsón en Argentine, nous sommes revenus à Bariloche le temps d'une nuit, dans une auberge super chouette (qu'on avait réservée 4 jours avant, on se fera pas avoir deux fois) qui devient une antre de festivités éthyliques le soir venu, au grand malheur de notre sommeil. Le lendemain, alors qu'on se levait à 6h30 pour aller Chili, on a eu droit a un sublime levé de soleil tout rose pour nous encourager à sortir du lit. Ensuite, 8 agréables heures d'autobus ont suivies, où nous avons pu pratiquer notre activité favorite du moment: les dodos assis. On développe vraiment de bonnes techniques, en équipe ou en solo et on vous fera des démonstrations à notre retour si ça vous intéresse. Bref, on a finit par arriver à Puerto Montt pour ensuite aboutir ici, à Puerto Varas (genre un peu comme Laval-Blainville en p'tit collectivó (bus sud américain) ). On a pu profiter du village et du bord du lac (très grand) qui nous offrait une superbe vue sur le volcan Orsono. On ne peut passer sous le silence un achat important: notre
plus beau souvenir de voyage! On s'est acheté des petits vélo gossés en fil d'étain par un Français (un autre!) qui vit en Amérique du sud depuis tellement longtemps qu'il ne sait pu compléter ses phrases en français. On a fait écrire nos noms, on était fous de joie, comme si on avait 5 ans. Avec Gustave, ça fait tout un mix!

Puis hier, GROSSE JOURNÉE. On s'est levés supeeer tôt pour prendre le premier collectivó pour le Parc National Vincente Pérez Rosales, le plus vieux Parc du Chili, bourré de volcans. Encore une fois, on était partis avec de grandes ambitions, dans tout ce paysage volcanique: allez voir le mirador du volcan et du lac, passer dans la forêt d'alerces (des vieuuux arbres immenses) et revenir se baigner à la plage. Cependant, je me suis fait avoir encore une fois par les côtes (genre monter une montagne de sable volcanique sous le soleil tapant qui me faisait sentir comme un popsicle sul trottoir en plein juillet) et Philippe Jedi Cambron n'a pu rassembler la force nécessaire pour me pousser jusqu'en haut. Bref, on s'est arrêter à quelque chose qui ressemblait à un mirador, on a pris 2-3 photos et on est resdescendus vers la forêt d'alerces. Bon, là faut dire quelque chose aussi: en Patagonie, ya des mouches, mais des BOEUF-MOUCHE genre grosse comme mon pouce qui te
tourne autour et se ploggue dans tes lunettes dans un bizzzzzz infernal. Et quand tu parviens à en tuer une (elles sont particulièrement résistante du côté du Chili), 2-3 autres reviennent à la charge!Heureusement Philippe a fait beaucoup de karaté dans sa vie et il a su les anéantir au fur et à mesure. Puis les arbres dans tout ça? Bah, vraiment pas ce à quoi on s'attendait, tout petits et rabougris. C'est plutôt sur le chemin du
retour qu'on est passé dans une forêt hyper dense, genre la jungle qu'on a pu vraiment voir de beaux et gros
partis avec de grandes ambitions, dans tout ce paysage volcanique: allez voir le mirador du volcan et du lac, passer dans la forêt dalerces. À n'y rien comprendre! Finalement, sans trop savoir comment, on a finit par marcher sur le bord de la plage pour les 3 derniers km au grand bonheur de nos mollets déjà meurtris...



Alors qu'on pensait revenir tout doucement vers Puerto Varas, faire une sieste, prendre une douche, se sécher les cheveux AU SÉCHOIR (OHHHH MY GOD ouiiiiii!), d'autres aventures nous attendait. Notre petit collectivó, déjà agonisant à notre départ du Parc a rendu l'âme sur un dos d'âne à quelques 2 km de la ville, sur le bord du lac. Alors que le bedonnant chauffeur se glissait en dessous (et ça passait juuuuuste), on a décidé de revenir à pied jusqu'à l'auberge. ET QUELLE BONNE DÉCISION! Alors qu'on marchait en regardant les Chiliens se baigner dans le lac (aucun commentaire sur leur style de nage), on a apperçu de l'autre côté de la rue... nos amis Français de Bariloche (dont on a parlé dans le dernier blog), Lorraine et Mathieu!!! Après cette journée suante et exténuante, c'était franchement une belle surprise, pourtant tellement improbable, que de les revoir, ici, à Puerto Varas. On a rapidement pris de leurs nouvelles tout en sourire, échangé la bise (1x en Amérique du Sud, 2x au Québec, 3x en France... on était mélangés!) et on s'est souhaité une bonne fin de voyage, puisqu'ils partaient camper dans le Parc national.

On a fait un petit stop dans un café le temps de faire goûter des humitas à Philippe (une pâte de maïs et farine au beurre cuit dans une feuille de blé d'inde) et nous sommes revenus nous laver (il était temps!) dans notre paradisiaque auberge. La soirée s'est conclue avec des fruits de mer et du bons pisco sour, avant un dodo vraiment mérité!

Et bon, aujourd'hui, c'est notre première journée de pluie du voyage (pas mal de pluie!).  Comme on a déjà fait pas mal le tour de Puerto Varas, on a décidé d'aller voir Fruttillar, une petite ville pas trop loin (genre partir de Blainville aller à Rosemère en bus). On a pu s'ensevelir d'artisanat, de publicité de kuchen et de trucs allemands encore une fois et apprécier une autre petit village cute au bord du grooos lac Llanquihue.

Nous sommes maintenant de retour à l'auberg puisque nous partons cette nuit pour Valparaiso, le temps d'une escale de 18h avant de filler tout droit à Mendoza pour un gros 5 jours. Nous aurons la chance de loger chez mon amie Rebekah et on est bien excités de s'y rendre!

On doit maintenant vous laisser, on a un gros morceaux de gâteau au fromage au maracuya (fruits de la passion) qui nous attend en bas. Ouais, c'est vraiment pas facile ici... :)

On vous redonne des nouvelles de Mendoza!

Christine et Philippe xxx

lundi 27 janvier 2014

''No hay lugar''



Bon matin!

Depuis notre départ de El Chaltén et du Fitz Roy, nous avons été pas mal occupés. Tout d'abord, nous sommes revenus à El Calafate, une petite ville nichée au milieu de NULLE PART (genre entouré de montagnes de terre, mais bordée par le très grand lac turquoi Laguna Argentino). La ville super touristique ne vit que d'un seul attrait, le glacier Perito Moreno, un gigantesque glacier qui fait partie du Brazo Hielo Sur, une immense chaîne de glacier dont font entre autre partie ceux que l'on a vu à El Chatén. Bref, la ville en tant que telle n'est pas très agréable: tout est dispendieux, les shops de souvenirs se succédent les unes après les autres avec les mêmes nananes bien que ce soit toujours '' ma femme qui peint ces poteries'' ou encore ''mon grand-père qui gosse ces guitares à mains nues avec son chalumeaux''. Vous voyez le genre..

MAIS LE GLACIER. Wow! Nous avons hésité à y aller un peu, principalement pour le coût, mais heureusement que nous y sommes allés. Il s'agit d'un glacier de lac, mesurant à son plus large 5 km de long (c'est LONG ça), genre 60m de haut et 14 km de profondeur. Le site est bien aménagé: une série de passerrelles à plusieurs niveaux qui te permet de voir le glacier dans toute sa splendeur sous différents angles. Tu peux aussi te balader en bateau devant, mais le chemin de passerelle à lui seul est amplement suffisant. Et les sons qu'il fait.. c'est incroyable: il avance rapidement alors de gros morceaux de glace se détachent et tombent dans l'eau en faisant un bruit de fin du monde. C'est franchement quelque chose et c'est très difficile de trouver une photo qui lui rend justice. Fait cocasse à noter: on a même pris le temps de nourir un
petit oiseau avec..une empenadas à la viande! C'est Perry la perruche qui serait jaloux.

De retour à notre camping (cette fois nous logions dans le camping de la fraternité des policier.. yé!), Philippe en a profité pour travailler ses skills de asador argentino (BBQ argentin). Résultat: des super steak au chimichurri et une pelleté de légumes grillés.

Ensuite, le lendemain, nous nous sommes envolés pour Bariloche. L'atterissage fut assez turbulent, mais une fois arrivés en ville, nous pensions pouvoir nous trouver du logement super-cute-super-le-fun facilement. WRONG. Toute la ville, genre toute toute toute la VILLE (et c'est une GRANDE ville) était pleine (ou il restait des chambres de luxe à 250$ la nuit) et affichait ''NO HAY LUGAR'' (il n'y a pas de place). C'est alors que nous sommes tombés sur un couple de Français, Lorraine et Mathieu, eux aussi à la recherche d'un endroit où dormir. Nous avons tous les 4 optés pour le camping à l'extérieur de la ville et ce fut ainsi, dans l'adversité, que nous nous furent nos premiers amis de voyage. 

Le lendemain, nous avons profité de la ville et avons planifiés nos jours suivants. Nous avons tout de même
fait un arrêt substanciel chez Mamoushka, les ''meilleurs chocolats d'Argentine''. On vous épargne le montant de la facture, mais ce magasin
rend honneur à cette ville connue pour son chocolat. Bariloche est une belle ville, avec des airs Autrichien-Allemand (des gros bâtiments en pierre et en bois) et des gros St-Bernard à chaque coin de rue pour prendre des photos touristes.



Nous avons passé notre deuxième et dernière journée à Bariloche à l'extérieur de la ville à faire du... VÉLO! Sur nos superbe bécane de montagne nous avons fait le tour d'un lac entouré de montagnes sur une route vraiment vraiment up and down. C'était super le fun, jusqu'à ce que, telle une grande cycliste du tour de France, je m'enrage contre les côtes un peu trop abrupte à mon goût. Heureusement, l'attitude druide-jedi de Philippe sut me ramener au calme et la journée fut
franchement superbe.

Finalement, nous avons pris l'autobus en direction de El Bolson, une ville réputée pour être hippie. Et en effet, la réputation ne vient pas de nulle part: le ratio dreads/habitants ici est impressionant, tout le monde porte des patalons puffy avec des motifs psychiadeliques et tous sont à la fois guitariste/artisant/cuisinierd'alimentsdouteux ou encore prophète.Errer sur la place centrale ici c'est un peu comme un perpétuel dimanche de mai aux tamtams du Mont-Royal. Bref, un mini village avec une vibe super le fun, au creux d'une vallée baignée par le soleil. 

C'est donc pleins de grande ambitions (plein de montagnes/sommets/rando heavy à faire à la sortie de la ville) que nous nous sommes faits entraînés dans le ''rythme de vie de El Bolson'' et nous n'avons... rien fait. En fait non, ce n'est pas vrai, on est allé voir différents points de vue sur la ville et avons profité de l'immense foire d'artisants originaux. Nous avons aussi décidé d'essayer un tenedor libre (un buffet) dans le but de retrouver la bédaine à Philippe (portée disparue depuis 2 semaines). Le resto n'ouvrait qu'à 21h00 (j'étais complètement désemparée), alors on a snacké au chips à saveur ''d'Agneau Patagonien (!)
. Le résultat du buffet fut un peu décevant et je possède un vidéo de Philippe qui, tenez vous bien, affirme qu'il N'A PLUS FAIM et qu'il ne FINIRA PAS SON ASSIETTE. Gros enjeux.

Nous retournons ce matin pour Bariloche puisque demain nous partons pour le Chili faire cette fois, vraiment vraiment de la rando.On est déjà à moins de deux semaines du retour, ça va vite. C'est le fun de voir qu'autant de gens nous lisent, ça donne le goût d'écire!

On vous redonne des nouvelles au Chili (et peut-être un post vidéo entre-temps...mais c'est vraiment pas sur!)
¡Muchos besistos!

Christine, Philippe et Gustave

jeudi 23 janvier 2014

La patagonie sous le vent (viento, mucho viento)

*******On vient darriver a Bariloche, les dernies jours ont ete particuliers (histoire a venir), mais cette entre ede blogue avait ete ecrite le 20 janvier, apres le Fitz Roy. A ce moment la, internet dans le petit village ou nous etions ne nous permettait pas de mettre en ligne des images.******************


Nous revoila! nous avons reussi a obtenir un peu dinternet pour vous donner des nouvelles.

Nous sommes presentement a El Chalten, un village au pied du Fitz Roy qui vit essentiellement de la montagne.

Nous avons fait escale a El Calafate, une ville pas tres agreable, trop touristique a notre gout, mais nous y reviendrons plus tard puisque nous y retournons demain pour entre autre voir le galcier Perito Moreno.

A notre arrivee ici, nous avons trouve refuge chez Jesus ( lautre la, pas celui de Nazareth, prononciation : Rhe-zus) un sympatique ancien guide de montagne qui a maintenant une auberge, un band de musique et qui, comme side line, est porteur pour des expeditions.

Sans trop savoir ce quil y avait au bout, nous sommes partis vendredi apres-midi pour une ptite rando de 20 km au laguna Torre. Le chemin fut assez facile et au bout se trouvait le mythique Cerro Torre (a ce moment la on ne comprennait pas trop ce quil avait de legendaire) qui surplombait le lac et encore une fois un glacier. Le Cerro Torre porte aussi le surnom de la montagne ingrimpable parce quelle na jamais ete grimper en grimpe-libre (pour ceux qui savent cest quoi la difference entre la grimpe libre et la grimpe en artificiel). Gustave a tout de meme eu besoin de son baton de marche pour se rendre.

Le soir, un peu a limproviste, nous sommes aller voir un film de grimpe dans le gymnase de lecole primaire puisque tout le monde dans le village en parlait. Le village entier y etait, certains se sont fait refuser lentre puisque le gymnase etait plein a craquer. Le film intutule Cerro Torre relatait les tentatives du grimpeur nepalais David Lama (probablement pas le fils de Dalai, mais tibetain quand meme) de "free-climber" le Cerro Torre. Sa premiere tentative fut en 2009 et il y est finalement parvenu en 2012! Pour plus dinfo : http://www.imdb.com/title/tt2964324/



Le lendemain, nous sommes partis pour une expedition de 2 nuits pres du Fitz Roy, un montagne visible du "down-town" El Chalten. Avec un peu de EPO dans notre gruau, nous avons quasi-courru sur la monte vers le campement et puis jusquau point de vu sur le Cerro Fitz Roy et le Laguna de los Tres. Nous etions tres en forme!! Encore une fois, nous avons ete tres chanceux, la vue etait parfaite; aucun nuage et presque pas de vent!



Dimanche, nous etions plein de bonne volontee et voulions aller au Lago Electrico, encore une sortie dune vingtaine de kilometres. Par contre, le vent intense et la fatique des deux jours precedents ont eu raison de nous. Nous avons donc rebrousser chemin. Nous sommes neanmoins passe par le Glaciar Piedras Blancas a travers un champ de roches,  ce qui a donne la seule belle photo de la journee.De retour au campement, nous avons constater deux choses:
1- La tente etait remplie de poussiere que le vent a reussit a faire entrer sous le double-toit. Beau menage en perspective!
2- La grosseur de la derniere ampoule a Christine. Pour vrai, une image vaut mille maux.



Finalement, ce matin, nous voulions aller voir le laguna sucia. Nous avons rebrousser chemin pour une deuxieme fois. Le vent etait intense et le sentier sapprochait dun coup a de la grimpe (on aime bien lescalade, mais pas sans corde et avec des rafales a 100km/h). Nous sommes donc revenu a El Chalten ou nous allons souper au resto pour manger du Cordero Patagonico.Miam miam

Comme dit plus haut, demain nous retournons donc a El Calafate pour voir le glacier et nous prendrons lavions mercredi pour Bariloche.

Christine, Gustave et Philippe

mardi 14 janvier 2014

Trek à Torres del Paine



Salut tout le monde!

Alors on est de retour, après 5 jours, comme on l'espérait! Je ne sais pas qui d'entre vous a prié à ce point pour de la belle température, mais on a eu 4 jours de marche de temps PARFAIT, à un point tel que le soleil et la chaleur ont été un enjeux... et qu'on est revenu avec plein de petits coups de soleil!

Donc en gros, le trajet que nous avons fait correspond à un W où chaque pointe du W était un point de vue sur quelque chose de super beau (le glacier Grey- La Vallée Française- Les Tours). C'est plus simple si vous regardez une image:
Trajet

Pour suivre nos périeuses aventures, allons-y jour par jour:

Jour 1: Mirador des Tours, 17.1 KM
Pour se rendre au massif du parc, il faut faire un voyage de 2h d'autobus dans les plaines plates plates plates où le vent souffle fort (en fait, à ce moment on croyait que c'était ''FORT''..), puis tout d'un coup, au tournant d'une petite montagne, le Massif de Torres del Paine sort de nul part et BOUM! Tu l'as devant les yeux! Arrivé sur place on rencontre un couple de Français, pour faire changement, qui finissaient leur rando. Ils avaient pogné le mauvais temps et ne cessaient de répéter, ''mais aujourd'hui, il fait beau... mais aujourd'hui, il fait beau...'' Ils nous ont donc donné 2-3 conseils sur quoi faire en cas de température apocalyptique et nous sommes partis, avec nos sacs à dos suuuper lourds. Les premières montés furent un peu plus difficile que ce à quoi nous nous attendions... la montée entre les montagnes était malgré tout sublime et ça pansait (un peu) nos douleurs. Après environ 5-6h de marche, nous sommes arrivé à notre premier campement, juste à temps pour nous faire un super spaghetti aux brocolis et sauce blanche à la pancetta (allez savoir pourquoi nos sacs sont lourds!) qui fit la jalousie de tous les mangeux de nouilles Ramen du campement. Puisque les Tours (qui était l'objectif de cette première journée) sont très rarement dégagée, nous avons décidé d'aller au mirador (400 m plus haut!), le soir même, malgré le fait nous devions aussi y aller le lendemain matin. Nous avons eu la chance de les voir, emmitoufflées dans les nuages. Mais ce


n'était rien en comparaison de ce qui nous attendait le lendemain...

Jour 2: Campamento Italiano, 22.6 km
Le deuxieme jour a commence tot... tres tot. Nous nous sommes leve a 4h00 du matin pour aller voir le soleil se lever sur les tours. Tout au long de la montee on pouvait appercevoir les lueurs des lampes frontales de gens, comme si nous etions sur une expedition sur lEverest. Le ciel etait sans nuages et la vue magnifique. Alors que lon se preparait a descendre, des rayons de lumiere on eclaires les Tours. Le spectacle a ete magnifique. Meme Gustave a eu droit a sa photo! Par la suite, nous avons continuer la journee avec un gros 21km vers le campamento italiano.Le soleil plombait et meme si nous avons mis de la creme solaire plus dune fois dans la journee, nous avons bruler. Nous avons marche pendant un bon bout dans une espece de plaine avec arbustes qui poussent dans le sens du vent avec vue sur les lacs glaciers dun suberbe turquoise. Les fleurs degageaient un
parfum de miel. Mais malgre tout le beau paysage, ça na pas ete facile. De peine et de misere, nous sommes arrives au campement avec tout juste lenergie pour cusiner nos lentilles et pour monter la tente.

Jour 3: Vallée Française, 12, 8 km

Comme Christine avait des ampoules immenses sur les talons (j'ai eu la ''chance'' d'avoir 3 paires d'ampoules symétriques et synchronisées depuis le début du voyage..), nous avons prévu une petite journée. Nous avons monté dans la vallée Française qui nous donnait une vue à couper le souffle sur le glacier Français, les
Cornes et les Tours du Massif, une peu comme un melting pot de tout ce qui a de plus merveilleux dans ce parc, mais avec en plus... DU VENT. DU GROS VENT. Ensuite, nous sommes reparti en direction de notre dernier campement, Paine Grande. La marche était agréable, avec dans notre dos, le soleil puissant et le massif des Cornes. Nous avons traversé une forêt d'arbres brûlés: il y a 2-3 ans, un Américain a fait un feu dans un endroit interdit et il a fait flambé littéralement le tier des arbres du
Massif. Considérant les conditions extrême de vent, ce devait vraiment être l'horreur et le Parc en porte maintenant les cicatrices. Ça fait BEAUCOUP réfléchir, c'est d'une grande tristesse. Puis, arrivés au campement c'était tout un changement avec ce que nous avions fait depuis le début: un gros hotel de luxe avec un petit champs de tentes à gauche. Mais surtout, une vue magnifique sur le Cerro Torre (le plus haut sommet du massif) et les cornes. Et nous y restions 2 dodos! Nous avons passé cette soirée assis comme 2 pauvres à regarder et les gens revenir de
 leur rando complètement exténués, en nous rappelant de douloureux souvenirs!

Jour 4: Glacier Grey, 22 km
Malgré les ampoules, nous avons décidé d'aller voir le glacier Grey qui se situe à plus d'une dizaine de km dans le coeur du Massif. Ce matin là, nous avons aussi rencontré notre premier Québécois: c'était donc agréable de parler du bon vrai français! La marche pour se rendre au glacier était assez extrême, les 2/3 du trajet longeait le lac du glacier,
balayés par des vents EXCESSIVEMENT PUISSANTS (genre on pouvait à peine être debout parfois!), sur le bord de falaises assez escarpées... mais bon, on est quand même de retour, en vie et en un morceau! Finalement, la vue sur le glacier était peut-être la moins excitante de tout ce que nous avions vu jusqu'à présent, mais le trajet, pour ses conditions extrêmes en a valu la peine! À notre retour, le vent semblait nous avoir suivi: le champs de tente était balayé par le vent, à un point tel que certaines tentes ont brisées (mais pas la nôtre, merci
Josianne!)... Le personnel ne semblait étonnament pas vraiment inquiet par ces conditions. Ce doit être fréquent ici...

Finalement, aujourd'hui, puisque nous étions épuisés, nous avons décidé de ne pas marcher les 18 km de plat qui nous menaient à la sortie du Parc et faire comme pas mal tout le monde: PRENDRE LE CATAMARAN (yé!). Ça nous a permis de voir un joli arc-en-ciel...

Donc voila pour le récit de notre voyage (ouais c'était long!)...

On a de beaux vidéos qu'on voudrait vraiment mettre sur le blog, mais pour l'instant, ce n'est pas possible... on y travaille! Dans les jours à venir, on s'en va voir un immense Glacier à El Calafate et un autre trek autour du Mont Fitz Roy cette fois-ci..

Plein de belles choses à venir!

On vous embrasse!

Philippe et Christine xxx


jeudi 9 janvier 2014

En attente de Torres del Paine


Bonjour à tous!

Nous sommes présentement à Puerto Natales, une autre petite ville portuaire, mais du côté des fjords chiliens (donc côté Pacifique). Nous avions prévu une journée complète de préparation avant notre grande randonnée de 5 jours dans le parc national Torres del Paine (allez googler pour le fun, vous allez voir comment c'est beau!) et comme on a un peu (beaucoup) de temps libre, on s'est dit qu'on pourrait bien vous donner des nouvelles plus générales sur la vie en Patagonie!

Alors la première chose ici, c'est la durée des jours. Je ne sais pas si vous aviez catché (moi non, pas avant mon premier dodo-camping à Ushuaia), mais le soleil se couche à 11h30 pm et se lève à 4h am. DE TRES COURTES NUITS. C'est franchement mélangeant pour l'horloge biologique!

Aussi, LA TEMPÉRATURE. On a fait nos finfinos quand on était à Buenos Aires, avec notre 40 degrés et tout, mais disons que depuis notre arrivée dans le Sud, on a droit à un cocktail de température impressionnant (soleil-vent-nuage-pluie-vent-soleil-vent-vent-vent-pluie-soleil, genre.) en l'espace d'une heure. Disons qu'on s'approche parfois du camping d'hiver de ce temps-ci!

Les gens sont super gentil, autant du côté Argentine que Chili. Cependant, les Chiliens parlent vite et sont vraiment difficile à comprendre. N'empêche, les gens en Patagonie ont été très accueillants et d'excellent conseils jusqu'à présent. On rencontre aussi pas mal de voyageurs qui partent sur des gros trips genre ''je pars pis j'sais pas quand j'reviens'' et étonnament, ils sont tous Français..! Dans les petits villages chiliens qu'on a fait récemment, il y a beaucoup de chiens errants (certains, tout petit, qui font peur à Philippe) et ils ont tendance à nous suivre partout où on marche. On se fait donc beaucoup d'amis ici!


La nourriture est excellente, avec beaucoup de viande. On demeure très prudent avec l'eau et les légumes crus, mais nous avons recontré une Française spécialiste en traitement des eaux qui nous a grandement rassuré avec la salubrité de l'eau ici (rien à voir avec le Pérou ou la Bolivie par exemple). On fera une entrée de blog spécialement sur la bouffe, yen a trop à dire!

Un petit mot sur le voyage de Gustave. Gustave a bien aimé le camping a Ushuaia, il était bien heureux de se retrouver dans la nature, malgré le IMMENSES ARAIGNÉES qu'on retrouvait à chaque matin sur nos sacs à dos. Gustave est aussi très fier de sa photo prise à la fin officielle de la route 3 (trans amérique), dans le parc national Tierra de Fuego. Il est bien content aussi qu'on puisse s'acheter tout ces belles bouteilles de vin pour 10$ ou 12$ au resto. Finalment, Gustave aime bien les trajets de 10h d'autobus puisqu'il s'agit des seuls moments où il n'est pas cloîtré dans le sac à dos pendant qu'on marche.

Bon trève de niaiseries, nous sommes finalement ici à attendre notre départ de demain, sous de bien sombres nuages. En effet, le parc est reconnu pour ''la possibilité de vivre les 4 saisons en une journée''(on commence à être habitué à ça...) ainsi que pour ses très forts vents. Cependant, depuis 3-4 jours c'est véritablement l'enfer sur terre dans le Parc et nous avons rencontré des Français hier soir qui avient du écourter leur rando parce que certains chemins n'étaient plus praticables. On croise nos doigts fort fort fort parce que cette rando est vraiment un des points forts du voyage. Au moins, à notre avantage, la température s'annonce plus clémente durant la fin de semaine... Il reste qu'il est toujours possible de revenir à la ville assez facilement si le temps est vraiment vraiment mauvais (alors le tout demeure safe).


Alors voici où nous en sommes.. évidemment, on vous donnes des nouvelles la semaine prochaine en revenant de la rando! En espérant que notre retour ne soit pas trop rapide...

Christine et Philippe xxx

mardi 7 janvier 2014

Maintentant au Chili

Nous venons tout juste darriver au Chili dans la ville de Punta Arenas (pardonnez notre français, cest pas facile ecrire avec un clavier en español). Nous allons y etre que pour la nuit et des demain nous quittons pour Puerto Natales, toujours au Chili.Mais avant de parler davatange de ce qui sen vient, je crois que plusieurs veulent savoir comment nos jours de "prisonniers" a Ushuaia se sont passes.

Tout dabord, un petit commentaire sur la meteo (on ne peut oublier nos habitutes du Quebec). Ce quil faut savoir a Ushuaia cest que les previsions meteo ne servent pas a grand chose. Il peut fait beau et pleuvoir en meme temps, comme en Ecosse. Mais chose certaine, il a fait froid. Le jour a 12-15 degres et la nuit a 2-5 degres. Christine dormait dans un sarcophage de sleeping bag et doudoune. Mais le plus impressionant cest quon a reussi, surtout moi, a prendre de coup de soleil (assez magistral sur le nez).

Le lendemain de notre arrivee, nous sommes alle faire un tour dans le Parc National Tierra del Fuego. Les paysages y sont tout simplement epoustouflant. Nous avons fait deux randonnees; une qui montait vers la Pampa Alta, une plaine tranquille sur un plateau au milieu des montagnes et par la suite, nous avons longe la cote avec des vues magnifiques sur les montagnes mais aussi sur le Detroit de Beagle. Nous avons aussi croisse toute sorte doiseaux: des canards, des oiseaux de proies et des minis hiboux!

Notre troisieme jour a Ushuaia a ete consacre a une croisiere sur le Detroit de Beagle pour aller voir les cormorant, les loups de mer et les...... Pingouins!!!!!!  Nous etions supposes partir en matinee, mais le vent a retenu tous les bateaux au port. Nous sommes donc partis en apres-midi avec de vrais touristes. Alors que tout le monde mangeait a la cantine du bateau (qui coutait cher!), nous nous faisions des sandwichs a partir de pas mal rien. Nous avons vus deux sortes de pingouins, mais aussi un bout de tete dun manchot empereur.

Notre dernier jour du Frididaire, comme le disait Christine le matin en se levant, a ete pas mal consacre qua lorganisation de la suite. Nous voulions faire au moins une randonnee dans notre journee, mais nous avons ete pris entre lachat de billets et bus, davions et plein dautre paperasse. Au moins, nos prochains jours sont structures et nous nauront pas a courir partout pour au moins toute la semaine qui vient!

Aujourdhui nous avons fait Ushuaia - Punta Arenas, un voyage denviron 12h dans des paysages aussi palpitants que les prairies canadiennes.

On va essayer de nous donner des nouvelles aussi tot que possible, mais bientot nous allons faire un trekde 5 jours a Torres del Paine!!!

 Philippe et Christine xxx